
Blouson scooter Helstons Oregon : Workwear au RDV !
Chez Scooter 3 Roues, les tenues d’inspiration workwear ont la cote. Quand nous avons croisé la Helstons Oregon, nous nous sommes tout de suite dit qu’elle cochait les cases de notre vision du scooter urbain : look Workwear, coupe pratique, vraie protection, promesse d’imperméabilité, doublure thermique et prix attractif (240€). Pour vérifier, nous l'avons testé au long cours, sur un périple d’environ 3.200 km entre l'Andorre et le littoral breton, avec tout ce que la météo peut réserver. Voici notre retour, de notre test longue distance !
Design et finition : un workwear bien pensé
D’inspiration workwear américaine, la Helstons Oregon adopte un canvas de coton dense, un col court velours, quatre poches plaquées à l’avant (dont deux poches mains à ouverture diagonale), des pressions métalliques et des pattes de serrage aux poignets et aux hanches. L’allure est volontairement casual : dans la rue comme au bureau, difficile, au premier regard, d’identifier un équipement technique. Le coton Canvas utilisé est particulièrement qualitatif (Dense et souple à la fois), de couleur uniforme et respire indéniablement la qualité. Les coutures et les assemblages sont parfaits, les zips précis, et de manière générale l’ensemble respire la fabrication sérieuse et un certain goût pour l’authenticité.
Ergonomie : simplicité d’usage, pensée pour le scooter
La veste est facile à enfiler avec et sans doublure thermique (type gilet, sans manches). Si le coton Canvas apparaît rigide, dans la réalité il offre une certaine souplesse. Malgré la coupe légèrement fit, la mobilité des bras reste intacte, y compris en manœuvres urbaines. Les zips se manipulent sans problème même avec des gants intersaison ; les pressions, fermes au départ, garantissent une tenue qui ne se délite pas au fil des trajets. Les poches mains sont profondes, pratiques pour ranger, clés ou papiers. À l’intérieur, plusieurs poches zippés évitent de surcharger le pantalon. Détail ultime, un tirant de patte de col empêche tout battement contre l’écran ou le casque à vitesse soutenue. Touche finale, le logo “H“ brodé discret renforce le côté « casual premium ».
Protection et homologation : l’essentiel au bon endroit
Sous le vernis urbain, l’Oregon demeure une veste homologuée (niveau A), avec protections bien positionnées et coupe adaptée à une posture redressée — typique du scooter, tablier compris. Le canvas affiche une main rassurante : suffisamment d’épaisseur pour inspirer confiance, sans rigidité parasite. Sur voie rapide comme en interfiles, la stabilité est bonne ; la coupe plutôt ajustée limite les flottements aérodynamiques derrière un large pare-brise. Sur de longues distances (930 km en une journée…), le blouson ne pèse pas et épargne le pilote.














Comportement météo : mi-saison en terrain de prédilection
Notre essai d’environ 3.200 km a couvert des conditions contrastées : jusqu’à 28 °C en ville, 8 °C avec vent en bord de mer, averses soutenues pendant de longues séquences.
- Thermique : la veste se montre idéalement à l’aise de la mi-saison au froid modéré. La doublure gilet apporte un confort net à l’aube et en fin de journée, sans gêner la mobilité.
- Chaleur : par temps chaud, même sans doublure, l’addition canvas + membrane limite l’échange thermique ; ouvrir les zips de poignets permet alors de créer une aération d’appoint appréciable dans le trafic.
- Pluie : sous averse franche, la membrane remplit son rôle pour un usage commuter. Au-delà d’environ une heure sous pluie battante, une humidité apparaît d’abord aux avant-bras — un comportement cohérent pour ce type de veste. Pour des épisodes diluviens prolongés, nous recommandons, comme toujours, une sur-veste étanche compacte en renfort.
Confort en selle : posture naturelle, tablier compatible
La liberté de mouvement reste excellente en conduite assise et droite ; le dos demeure couvert, la veste accompagne tous les mouvements sans tirer lorsqu’il faut, par exemple se retourner. Avec un tablier hivernal, l’équilibre est bon : pas de bourrelet gênant au bassin, pattes de serrage efficaces pour caler la coupe et éviter les entrées d’air résiduelles. Les zips et bouton pression restent utilisables avec des gants à demi-saison.














Vie quotidienne : polyvalence et entretien
À pied comme en selle, l’Oregon conserve un code vestimentaire urbain facile à assortir (Jean brut, chino, baskets). Les teintes claires peuvent marquer après de longues liaisons (insectes, poussières) ; une brosse textile et un nettoyage rapide suffisent à récupérer l’aspect. Après plusieurs jours d’utilisation soutenue, aucun défaut structurel à signaler : pas de zip capricieux, pas de pression lâche, pas de couture récalcitrante.
Fenêtre d’usage et public cible
La veste s’adresse prioritairement aux scootéristes qui souhaitent un unique vêtement pour la journée — domicile-bureau, courses, rocade — sans renoncer à la protection ni au style Workwear.
- Idéal : printemps/automne, hiver doux au-dessus de 0 °C, trajets urbains et péri-urbains avec pointes sur périphérique.
- À anticiper : été chaud (aération par poignets uniquement), pluie durable (ajouter une sur-veste imperméable si l’épisode se prolonge).
Prix et positionnement : un rapport valeur/usage convaincant
Affichée autour de 240 €, l’Oregon se place sur un créneau intéressant : finition sérieuse, polyvalence réelle et homologation au tarif d’une veste lifestyle non technique. Ceux qui préfèrent une signature plus discrète peuvent opter pour la version noire.



Verdict sur la veste scooter Orgeon Helstons
La Helstons Oregon réussit sa traversée urbaine : style workwear assumé, ergonomie simple, protection conforme et polyvalence qui correspond aux besoins d’un utilisateur de scooter. La veste excelle en mi-saison et tient correctement sous la pluie tant que l’épisode ne s’éternise pas ; elle montre ses limites en forte chaleur, comme la plupart des canvas doublés. Pour qui cherche un équipement unique capable de passer du guidon au quotidien sans rupture de style, l’Oregon s’impose comme une valeur sûre — sobre, efficace et correctement positionnée en prix.

Rédacteur Éric Barse
Journaliste spécialisé dans l’univers du deux et trois-roues et fondateur des portails www.cafe-racer-only.com et www.scooter-3-roues.com.
Passionné de moto et de voyages depuis l’adolescence, il revendique l'achat de plus de 65 modèles personnels à ce jour, toutes marques et cylindrées confondues. Curieux, ouvert à toutes les motorisations — thermiques comme électriques —, il explore l’univers du deux et trois roues sans préjugé. Son approche journalistique mêle rigueur technique et ressenti de conduite, dans une recherche constante d’équilibre entre objectivité mécanique et plaisir de pilotage.